Comment créer un deck EDH original et unique ?

deck EDH original

Aujourd’hui on va voir comment créer un deck Commander (EDH) unique et original. Le genre de deck que PERSONNE d’autre que vous ne jouera. Je me suis lancé dans cet article car j’en ai marre de voir des joueurs copier/coller les mêmes decks en permanence.

Un peu d’originalité, que diable !

 

ATTENTION : On va faire une longue introduction. Donc si vous voulez passer directement aux conseils de construction de deck, cliquez-ici !

Cet article est la suite de l’article « Comment créer son propre deck EDH » . Si vous ne l’avez pas lu, vous savez ce qu’il vous reste à faire 😉

 

Allez, une fois n’est pas coutume, je vais commencer par râler !

Lorsqu’on se promène sur des groupes Facebook de joueurs d’EDH, voici le type de post qu’on rencontre le plus souvent :

 

Ces screenshots ont été pris sur les groupes Facebook d’EDH les plus populaires. Ces groupes sont littéralement inondés par ce type de posts. À croire que les gars sont incapables de faire la moindre recherche de carte par eux-même.

Déjà on peut assez facilement critiquer l’approche, généralement très directe (pas de bonjour, pas de merci) et le spam généré par ces posts (et quand je parle de spam je ne plaisante pas, essayez de vous inscrire dans 2 ou 3 groupes et regardez la gueule de votre fil d’actualité).

MAIS BREF.

Le plus fatiguant dans ces posts, c’est que :

  1. Leurs auteurs pourraient se rendre directement sur EDHREC pour avoir la liste des cartes à « auto-inclure » dans leur deck.
  2. Les internautes qui leur répondent recopient systématiquement les cartes de EDHREC de toute façon.
  3. Et enfin : pourquoi vouloir à tout prix une liste de cartes obligatoires dans votre deck ?

Pour rappel : EDHREC est un site très pratique qui regroupe les commandants jouables en EDH et les cartes recommandées à mettre dans le deck.

Et bien entendu, la plupart des joueurs se contentent de choisir un commandant, puis ils se rendent sur EDHREC copier les cartes recommandées.

Je ne leur jette pas la pierre : il faut avouer que c’est très pratique ! Pas besoin de réfléchir, toute la matière pour créer un deck se trouve là.

Une option permet même de créer le « deck moyen ». Vous choisissez un commandant, vous cliquez sur un bouton, et hop : vous avez un deck !

Vous trouvez ça chouette ? Au-secours.

Pour rappel, voici la philosophie avec laquelle l’EDH a été créé initialement :

Les règles du Commander ont été conçues afin de maximiser des expériences de jeu variées. L’ajout d’un commandant, un total de points de vie plus élevé et des restrictions dans la construction du deck mettent l’accent sur la diversité et la richesse du format ; elles augmentent la variété des decks et créent des opportunités pour participer et s’exprimer au travers de la construction de son deck.

Source : mtgcommander.net (traduction de mon crû)

C’est la dernière phrase qui m’a convaincu d’adhérer à ce format. J’en avais marre du Modern et du Standard où tous les decks étaient identiques.

Lorsque je m’assois avec d’autres personnes pour jouer à Magic, j’adore quand ils regardent mon deck avec étonnement. Au bout de quelques minutes de partie, ils ouvrent de grands yeux et demandent : « Mais ton deck il est en train de faire quoi là, au juste ? »

Et je pense que chacun devrait avoir la possibilité de s’exprimer au travers de son deck, plutôt que de recopier « ce qui marche » pour gagner des parties.

Magic est un jeu riche, avec de nombreuses capacités, une histoire, de belles illustrations… C’est dommage de passer à côté de la personnalisation de son propre deck ! Avec un tout petit effort, vous obtiendrez un résultat unique et qui vous ressemble.

Ce ne sera jamais optimisé, mais est-ce que c’est ce qu’on veut forcément ?

Vous vous reconnaissez ?

Vous aussi vous voulez créer la surprise ? Créer des decks uniques qu’on va regarder bizarrement ?

Alors c’est parti !

CINQ MÉTHODES :

  1. Tordre un commandant populaire
  2. Tordre une couleur
  3. Faire fonctionner un commandant peu populaire
  4. Se baser sur un concept
  5. Choisir un « commandant caché »

1. Tordre un commandant populaire

Une technique que j’apprécie particulièrement ! Prenons un commandant très connu, par exemple Le Dieu-Scarabée :

Le Dieu-Scarabée

Dans 99% des cas, les joueurs le jouent tribal zombies. En effet, ça semble assez évident : sa première capacité dépend des zombies pour fonctionner.

Au début de votre entretien, chaque adversaire perd X points de vie et vous appliquez regard X, X étant le nombre de zombies que vous contrôlez.

Réaction des joueurs : « je vais donc mettre des zombies dans mon deck. Et comme je joue des zombies, je vais mettre des cartes tribales zombies. »

Sauf qu’en réalité : vous n’avez pas besoin de jouer des zombies pour faire fonctionner ce commandant. Car il est capable d’en créer lui-même avec sa deuxième capacité :

: Exilez une carte de créature ciblée depuis un cimetière. Créez un jeton qui en est une copie, excepté que c’est un zombie 4/4 noir.

Si vous exilez de votre cimetière une grosse créature avec un effet d’arrivée en jeu intéressant, vous déclencherez son effet d’arrivée en jeu et vous aurez un zombie 4/4.

Exemple : vous pourriez mettre dans votre cimetière un Sphinx d’Uthuün (ou vous en défaussant ou en le meulant). Sa capacité, lorsqu’il arrive sur le champ de bataille, est vraiment forte. Vous allez donc utiliser la capacité du Dieu-Scarabée pour l’exiler et en faire une copie. La copie, en arrivant, va vous permettre de révéler les cartes du dessus de votre bibliothèque, en prendre certaines dans votre main, et vous aurez un zombie 4/4 vol. Rentable pour seulement !

Pourquoi personne ne le joue ?!

Votre deck Le Dieu-Scarabée sera alors composé :

  • De grosses créatures (zombies ou non) avec des effets d’arrivée en jeu intéressants.
  • Des cartes pour les mettre au cimetière (meule, pioche/défausse, sacrifice…)
  • Vous pouvez également y ajouter un peu de blink.

Votre plan de jeu est simple : mettre des grosses créatures au cimetière (dans le vôtre ou celui des adversaires) et les réanimer pour bénéficier de capacités intéressantes.

La première capacité de votre commandant est devenu un bonus. Vous ne vous reposez plus sur elle.

Et voilà comment vous vous éloignez hors des sentiers battus. Pas de zombie tribal à l’horizon.

Résultat : lorsque vous sortirez votre deck Le Dieu-Scarabée, vos adversaires s’attendront à voir des zombies. Et là PAF : ils se mangent un sphinx dans la gueule. Imprévisible. Original. Unique.

Et ça marche avec plein de commandants très populaires.

En résumé : les commandants populaires peuvent donner des decks originaux. Il suffit d’aller plus loin que ce qui est marqué sur la carte. Ne vous arrêtez pas à votre 1ère impression, demandez-vous toujours : « Est-ce qu’on peut s’y prendre autrement ? »

2. Tordre une couleur

Cette méthode est assez simple mais nécessite de connaître un minimum la roue des couleurs ! Si vous n’avez pas la moindre idée de ce que c’est, je vous suggère cet article (en anglais).

En résumé : vous devez créer un deck dont la stratégie est contraire à ses couleurs.

Par exemple :

  • Le bleu est une couleur avec une tendance plutôt contrôle, lente. Et si vous essayiez d’en faire un deck agressif ?
  • Le rouge-vert est une couleur très agressive. Et si vous essayiez d’en faire un deck contrôle ?
  • Etc

Ce type de deck est un vrai défi à construire ! Vous allez devoir effectuer de nombreuses recherches et passer beaucoup de temps à trouver des synergies. Mais au final, vous serez sûr et certains que le résultat sera unique (si vous parvenez à un résultat !)

Tenez, je vous partage mon résultat après avoir tenté de faire un deck contrôle mono-vert : voir le deck sur Magic-Ville. C’est encore loin d’être aboutit, mais ça commence à ressembler à quelque-chose !

Freyalise, Fureur de Llanowar

Freyalise, Fureur de Llanowar est un commandant bien plus contrôle qu’il n’y paraît ! Des bloqueurs, de l’accélération, de la destruction d’enchantements et d’artefacts, de la pioche… Et comme ce n’est pas une créature, elle résiste aux nombreux rase-board du deck.

Un conseil pour vous aider dans la création du deck : partez toujours des forces de la couleur.

Pour mon monovert contrôle, je suis parti du principe que le vert avait trois forces principales : le ramp, le tuto de créatures, et la destruction d’artefacts et d’enchantements. Et ça tombe bien, car c’est exactement ce dont on a besoin en EDH !

Ma stratégie était donc la suivante : m’accélérer tout en empêchant mes adversaires d’avancer dans leur plan de jeu, pour finir la partie avec de grosses créatures que je serai allé chercher dans ma bibliothèque.

Dans le même style, j’ai rédigé un article sur mon deck mono-bleu ramp avec Tromokratis en commandant :

Tromokratis

Si ça vous intéresse, l’article est ici ! Et vous verrez qu’on peut ramp aussi vite en bleu qu’en vert.

En résumé : Partez à contre-courant de ce qu’on attend de votre deck !

3. Faire fonctionner un commandant peu populaire

Cette méthode doit également être prise comme un défi.

D’ailleurs, le jour où l’un d’entre vous me présente un deck Lord of Tresserhorn qui tient la route, je l’invite à boire une bière brassée maison !

Lord of Tresserhorn altered

Proxy créé par mes soins, si jamais vous voulez voir comment on fait j’en parle juste ici : Comment créer des cartes Magic !

Certains commandants comme Lord of Tresserhorn ne sont vraiment pas faciles à exploiter. La création d’un deck basé sur eux représente un vrai challenge. À titre personnel, c’est un exercice que j’adore ! La plupart de mes decks sont basés sur des commandants peu connus.

Attention : lorsque je parle de commandants peu populaires, je pense pas aux commandants « vanilla » (sans capacité) ou avec des capacités pourries comme ceux-là :

 

Ces commandants sont peu populaires parce qu’ils sont nazes. Construire un deck autour n’a aucun intérêt, étant donné qu’ils n’ont pas de capacité (ou que la capacité ne sert vraiment à rien).

Ces commandants là, par contre, sont bien plus intéressants :

 

Ce sont des commandants avec des capacités pas évidentes à exploiter, mais qui peuvent se révéler performants si on réunit les conditions nécessaires !

Une série d’articles sur cette méthode se trouve sur EDHREC, et j’en suis friand : il s’agit de la série Conditions Allow (tenue par Ben Doolittle) que je vous recommande. Le principe est simple : l’auteur choisit un commandant en apparence peu jouable, et il essaie de le faire fonctionner ! 

J’adore cette méthode. Essayez-la.

4. Se baser sur un concept

Pour ce faire, procédez de la manière suivante : cherchez ce que vous voulez faire avec votre deck AVANT de chercher un commandant. Trouvez un concept.

Par exemple, vous pourriez vous dire : « J’ai envie de faire un deck basé sur le polymorphisme, car je trouve ça marrant » !

Pour info, le Polymorphisme, c’est ça :

Le principe du Polymorphisme est simple : vous sacrifiez une créature, puis vous révélez les cartes du dessus de votre bibliothèque jusqu’à révéler une autre créature. Vous la mettez sur le champ de bataille.

La plupart des joueurs qui jouent Polymorphisme mettent très peu de créatures dans leur deck. Par exemple, si votre deck ne contient qu’une seule créature (un Progenitus par exemple), vous savez que c’est cette créature que vous allez mettre sur le champ de bataille gratuitement. 

Bon allez, c’est parti ! On commence par chercher les cartes qui ont un effet similaire à Polymorphisme :

 

On a principalement des sorts rouges et bleus qui font sacrifier/exiler une ou plusieurs créatures pour révéler les cartes du dessus de la bibliothèque jusqu’à révéler autant de créatures et on les met sur le champ de bataille gratuitement.

Bon, on sait donc que notre deck contiendra des Polymorphismes et quelques grosses créatures.

Mais qu’est-ce qu’on peut sacrifier du coup ?

Réponse : notre commandant ! (et des jetons)

Allez, on a quoi comme commandant qui adore être sacrifié et qui contient du rouge et du bleu ?

Après quelques recherches, mon choix se porte sur l'Enfant d’Alara :

Enfant d'Alara

Voyons voir :

Quand l’Enfant d’Alara meurt, détruisez tous les permanents non-terrain. Ils ne peuvent pas être régénérés.

Parfait ! Donc si je fais un Polymorphisme sur Enfant d’Alara, il y a tout qui explose. Plus rien sur le board. Sauf que moi, après, je révèle les cartes du dessus de ma bibliothèque jusqu’à révéler un thon, comme Colosse de pestacier et je le mets en jeu gratuitement.

Est-ce que ça ne commence pas à ressembler à quelque-chose ?

Et voilà, vous avez une direction ! Votre deck contiendra :

  • Des polymorphismes
  • Une poignée de grosses créatures
  • Quelques générateurs de jetons (pour les sacrifier)
  • Votre commandant qui ne demande qu’à mourir

Le plan de jeu est simple : sacrifiez votre commandant pour tout faire exploser et mettre en jeu une énorme créature.

Et comme on part plutôt sur un deck contrôle (on va souvent vider le champ de bataille), vous pouvez glisser le kit habituel avec des removal, de la pioche, un peu de ramp, etc.

ET PAF : ça fait un deck.

C’est même un deck redoutable, car il est joué dans ma communauté. Si vous êtes curieux, voici la liste sur Magic-Ville.

Et croyez-moi encore une fois, vous pouvez vérifier : je n’ai jamais croisé de deck EDH Enfant d’Alara basé sur le Polymorphisme à part celui-ci 😉

On aurait aussi pu faire un deck mono-bleu avec Jalira, maîtresse polymorphiste comme commandant :

Mais est-ce que cela aurait été original ? Non. Car tous les decks Jalira sont les mêmes.

En résumé : ne partez PAS du commandant. Réfléchissez à un concept, une idée, puis faites le deck en fonction de cette idée.

5. Choisir un « commandant caché »

Dernière méthode !

Parfois vous aurez envie de baser votre deck sur une carte en particulier. Hors, cette carte n’est pas toujours légendaire. Parfois, ce n’est même pas une créature !

C’est ce qu’on va appeler un « commandant caché » : votre commandant ne se trouve pas dans la zone de commandement. En fait, il se trouve dans votre deck !

Pourquoi faire une chose pareille ?

  • N’importe quelle carte peut devenir un commandant caché, cela ouvre plein de possibilités.
  • Cela vous donne le choix de vos couleurs (car vous ne dépendez pas de l’identité de votre commandant caché)
  • Personne ne s’y attendra !

Personnellement, je possède un deck dont le vrai commandant est le Forgeur de soleil ! (voir le deck)

Et en zone de commandement, on retrouve Ruhan des Fomori :

Le deck contient bien plus de synergies avec Forgeur de soleil qu’avec Ruhan des Fomori, car je pars du principe que j’irai rapidement chercher mon équipement grâce aux nombreux tuteurs du deck.

Et oui : si vous basez votre deck sur un commandant caché, il vous faudra aller le chercher !

Pour cela, plusieurs techniques sont envisageables :

  • Des tuteurs ! Dans certains cas ce sera facile, notamment si votre commandant caché est une créature ou un artefact, car il existe de nombreux tuteurs. Si c’est un autre type de carte, le noir peut vous aider grâce à Précepteur cruel, Précepteur diabolique, Précepteur sinistre, Précepteur vampirique, etc.
  • De la pioche, pour augmenter vos chances de « tomber » sur votre commandant caché. Pour ça toutes les couleurs sont bonnes, hormis le blanc.
  • De la meule/réanimation : n’ayez pas peur de mettre votre commandant caché au cimetière pour le récupérer plus tard ! Les combinaisons de couleur et sont parfaites pour ça. Vous vous meulez jusqu’à ce que votre commandant soit au cimetière, puis vous le récupérez avec Réapparition, Témoin éternel
  • Grâce à votre « vrai » commandant : Certains commandants peuvent vous aider à aller chercher votre commandant caché, grâce aux techniques vues juste au-dessus. Si votre « vrai » commandant vous fait piocher et/ou meulez et/ou est un tuteur (Capitaine Sissay par exemple), c’est plus facile !

Les partenaires ci-dessous sont excellents pour construire des decks avec un commandant caché :

 

Ils font tous piocher et ont des capacités polyvalentes. Prenez-en deux, en fonction des couleurs qui vous intéressent, et go !

Parfois, votre commandant caché sera une créature légendaire tout à fait valable, mais dont les conditions et/ou les couleurs sont trop restrictives. Prenons par exemple Tetzimoc, Mort primordiale :

La bestiole est super sympa et ferait un bon commandant ! Mais sa capacité nécessite que vous l’ayez en main, et en plus elle est mono-noire. C’est pas terrible.

Mais qu’est-ce qui vous empêche de jouer un deck de n’importe quelle couleur (tant qu’il contient du noir), et de la mettre dedans ? Vous n’avez plus qu’à aller la chercher avec l’un des nombreux tuteurs de créatures : Empathe farouche, Shamane de la faune, Précepteur matérialiste, Préceptrice sylvestre, Temps du besoin… Les options ne manquent pas !

Une fois Tetzimoc dans votre main, vous pouvez l’exploiter ! Et si vous le jouiez avec un Generous patron, un Briseur de volonté, une Couardise ou une autre carte du genre ?

 

Ce sont des cartes qui fonctionnent très bien avec Tetzimoc, Mort primordiale. Mais si ce gros dinosaure avait été en zone de commandement, vous n’auriez eu droit qu’à des cartes mono-noires dans votre deck.

En résumé : votre commandant peut se cacher dans votre deck. Cela vous ouvre plus d’opportunités en termes de cartes, d’association de couleurs, de synergies… Et cela créé la surprise !

Conclusion

Et voilà, dorénavant vous avez des outils pour créer un deck Commander original et unique, qui ne ressemblera à aucun autre deck. Un grand merci à la communauté du groupe Facebook Magic The Gathering : Règles / Astuces / Deck qui m’ont donné des pistes pour rédiger cet article.

Et vous, avez-vous d’autres astuces pour créer des decks originaux ? Mettez-les en commentaire !

Pour ne rien rater des prochains articles, n’hésitez pas à vous abonner à la page Facebook de Magic-Casual.
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.Merci d’avoir lu jusqu’au bout, et à bientôt !
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Pierre

18 Comments

  1. Bravo encore pour cet article
    Tu as inspiré mon frère pour un deck!
    Un dieu scarabée tribal zombie……
    Avec le maximum de capacité d’arrivée en jeu!

  2. Bonjour Pierre,

    Toujours un plaisir de tomber sur tes articles, ca donne un vent de fraicheur et de fun à l’EDH !
    Je préfère largement jouer et m’amuser que simplement gagner :p

    Merci 🙂

  3. Merci beaucoup pour cet article. Je suis également un peu blasé par les clones. Un de mes trucs (surtout quand je fais un deck tribal) est d’aller sur Gatherer Advanced search et de faire une recherche sur la tribu et passer toutes les cartes. J’aime lorsque autour d’une table un joueur me demande de voir une carte qu’il ne connaît pas en faisant « eh! je veux ajouter ça dans mon deck! »

  4. Bonjour Pierre‚
    Cela fait maintenant plus d’un an que je lis tes articles mais je n’ai jamais pris le temps d’écrire de commentaire. Tous tes articles sont vraiment super! Ils m’ont aidé à débuté et m’inspirent toujours‚ un grand bravo et bonne continuation!

    • Bonjour ! Merci, ça me fait sincèrement plaisir que tu aies pris le temps de me faire un retour ! C’est ce qui me donne envie de poursuivre.

  5. Merci pour l’article! C’est toujour un plaisir! Tu m’as fait réver avec le polymorphisme. C’est agréable d’apercevoir de nouveaux chemins à explorer.

  6. Encore un super article. Merci pour ton travail. On attend toujours tes articles avec impatience.
    J’ai voulu faire un jeskai cycling avec Gavi (les commanders 2020) mais même avec toutes les bonnes cartes cycling, c’est pas du tout efficace. Je cherche donc un commandant caché mais je ne trouve rien qui me plaise (j’ai viré le dieu sauterelle, trop vu). Si tu as une suggestion…

    • Hello et merci pour ce retour, ça me fait plaisir de savoir que j’ai des lecteurs fidèles 🙂
      Est-ce que tu peux m’envoyer la liste de ton deck Gavi ? C’est difficile de te donner des idées sans avoir vu ce que tu joues !

  7. Super post, comme le précédent d’ailleurs. ta facon de faire tes commander est interessante, je delaisse moi aussi tout doucement les deck sur optimisé au profit de deck completements imprevisibles. D’ailleurs je suis en train de monter un deck tribal rat avec les moyens du bord mais je seche un peu sur la direction que je veux lui faire prendre. J’ai pas envie de faire les habituels spam token, defausse ou ninjutsu propre aux rats. Si une idée te vient je suis preneur ?

    • Hello diego et merci pour ce retour !
      Un tribal rat ? C’est amusant ! Est-ce que ça ne vaudrait pas le coup de faire un deck basé sur le Rat de meute ? Tu le joues en commandant caché, tu vas le chercher, puis tu en fais des copies. Plein de copies. Et tes adversaires ne pourront jamais s’en débarrasser, car chaque copie possède la capacité de créer une copie. Du coup ça te laisse le choix des couleurs du deck : du bleu pour jouer des clones, du noir pour la défausse, du vert pour tuto ton rat, du blanc pour booster les jetons… Tu peux jouer sur les effets de défausse, les doubleurs de jetons, quelques cartes tribales (blason par exemple), et pas mal de pioche pour contrer la défausse 🙂

    • Ah original en effey c’est vrai que les pack rat sont parmi les rapts les plus interessants. Je vais essayer de bricoler quelques choses avec ca ca peut etre interessant et asseza imprevisible. Ca me changera de mes trois autres commandant que je joue en permanence. Merci pour l’idée et merci pour ton article c’est surtout lui qui m’a donné l’idée de sortir des sentier battues

  8. Tu viens de me rappeler que j’ai un deck Lord of Tresserhorn à terminer ^^
    mais aussi d’autres deck combo : Kenrith/Zirda et Rubinia

    Tout l’intérêt est de créer le deck de a à z, article passionnant !

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